3 jours après la présidentielle du 31 octobre 2020, les populations de la ville d’Abidjan se montrent toujours hésitantes à sortir de chez elles. La capitale économique de la Côte d’Ivoire tourne aujourd’hui au ralenti.
Les principales rues habituellement bondées de mondes où automobilistes et petits commerçants se disputent le passage sont, depuis le scrutin, très peu fréquentées.
L'axe Bingerville- Riviera 2 connu pour ses bouchons offre aujourd’hui une circulation des plus fluides.
En football, on aurait dit « l’enjeu tue le jeu ». La Côte d’Ivoire semble incapable de se livrer à un jeu démocratique serein chaque fois qu’elle fait face à un scrutin à enjeux. Depuis plusieurs semaines en effet, le pays connait une crise qui s’est exacerbée avec la tenue le 31 octobre dernier de l’élection présidentielle.
La Côte d’Ivoire tient ce samedi 31 octobre 2020 l’élection de son président. Globalement, à la mi-journée, le scrutin a lieu dans une atmosphère calme dans le District d’Abidjan.
La capitale économique ivoirienne dont les rues étaient quasiment désertes a vu ses bureaux de vote ouvrir ses portes aux alentours de 8 heures ce jour. Dans les communes du sud de la capitale ivoirienne, aucune difficulté n’a été enregistrée. Les populations ont pu voter dans le calme.
Plus d’un an après son acquittement par la Cour pénale internationale, Laurent Gbagbo a pris la parole ce jeudi 29 octobre 2020. Cette interview exclusive accordée à TV5 Monde intervient dans un contexte électoral tendu.
Ils étaient des milliers ce jeudi 29 octobre 2020 à Abobo pour communier avec le président ivoirien, Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 31 octobre. Pour son meeting de clôture, le RHDP a pu démontrer que la commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire est l’un de ses fiefs électoraux.
Arrivé sur le lieu de la rencontre en fin d’après-midi, Alassane Ouattara a invité les populations d’Abobo à se rendre massivement aux urnes samedi afin de « montrer à tous que c’est vous qui avez demandé qu’ADO soit candidat ».
11 avril 2011, le pouvoir Gbagbo chute après plusieurs mois de crise post-électorale. La majeure partie des cadres du parti à la Rose se retrouvent soit en exil ou en prison. Pascal Affi N’guessan alors président du FPI est transféré à Bouna. Pendant son absence, l’intérim de la présidence de ce parti par feu Sylvain Miaka Ouretto.
On peut le dire, populations d’Abidjan ont pris d’assaut les commerces et marchés de gros. Les cartons, sacs et packages de produits alimentaires s’arrachent comme des petits pains. La raison derrière cette affluence, l’approche de l’élection présidentielle.
En effet, au vu des nombreuses manifestations et agressions qui ont lieu depuis le début de la campagne électorale, les populations choisissent de s’approvisionner pour une longue durée pour éviter de se retrouver à cours de vivres en cas de violences.
Dans la matinée de ce mardi 27 octobre 2020, une grosse polémique s’est emparée de la toile ivoirienne. En effet, ils sont nombreux ces ivoiriens de tous bords qui ont décidé d’exprimer leur indignation face à un article de France 24. Intitulé « Présidentielle en Côte d’Ivoire : la place des musulmans, enjeu crucial du scrutin », cet article au contenu clairement dangereux tend à dresser les religions entre elles.
Le médecin généraliste Narcisse Anaman est un jeune bien connu dans le milieu de la politique ivoirienne. En effet, il est le vice-président de la jeunesse urbaine du PDCI-RDA. En plus de cette fonction, il est député suppléant de la circonscription d’Alepé. A ce titre, il prend fréquemment position quant aux questions qui touchent la vie de la nation.