19 fév 2021 - 09:05
Par Antoine Kobenan
Au 18 février 2021, la Côte d’Ivoire compte 31.974 cas de covid-19 dont 180 décès. A l’instar des autres Etats africains, le pays reste relativement peu touché par la maladie. Cependant, une nouvelle menace à prendre au sérieux frappe à la porte de la Côte d’Ivoire.
De fait, le pays pourrait être touché par le variant britannique du virus. Déjà détecté au Sénégal, cette souche bien plus dangereuse que l’actuel virus doit être pris avec beaucoup plus de sérieux. « Ce nouveau variant est généralement associé à une population jeune entrainant une épidémie silencieuse dans les milieux scolaires et universitaires », a fait savoir Aka Aouélé, ministre ivoirien de la santé le 12 février dernier.
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Si pour l’heure, les autorités sanitaires n’ont ni confirmé, ni infirmer la présence de ce variant en Côte d’Ivoire, ses caractéristiques commandent que les populations redouble de prudence. En effet, ce virus selon les chercheurs britanniques, a la capacité mieux pénétrer dans les cellules humaines pour les infecter. De plus, ce virus qui touche silencieusement les plus jeunes présente un risque supplémentaire pour les personnes à risque qui pourraient être contaminées par des malades qui s’ignorent, augmentant ainsi le risque de décès chez les personnes vulnérables.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson avait ainsi indiqué le 22 janvier dernier que ce variant « était peut-être lié à un degré plus élevé de mortalité ».
Des symptômes différents
Outre les caractéristiques déjà évoquées, ce virus occasionne des symptômes légèrement différents de ceux du covid-19 classique. En effet, à en croire les chercheurs, les personnes atteintes par ce virus étaient en majorité susceptibles de présenter un mal de gorge, de la fatigue, des douleurs musculaires et de la fièvre plus aiguës. Cependant, des symptômes tels que la perte du goût et de l’odorat seraient plus rares.
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La France de son côté redoute de vivre une nouvelle vague de contamination causée par ce variant. Face à cette situation, il est important pour les populations de ne point oublier les mesures barrières dans un contexte où les établissements de prise en charge peuvent rapidement arriver à saturation.
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