Bertrand Gnahore (ANCI) : «Ceux qui combattent Ouattara aujourd’hui vont le regretter»

Ex-candidat aux législatives à Gagnoa, Bertrand Gnahore est le leader de l’Alliance nouvelle pour la Côte d’Ivoire (ANCI). Dans cet entretien, il lève un coin de voile sur les objectifs de ce mouvement.

Par Antoine Kobenan

Qu’est ce qui a motivé la mise sur pieds de votre mouvement ?

Le mouvement politique Alliance Nouvelle pour la Côte d'Ivoire a pour but d'abord de rassembler les Ivoiriennes et Ivoiriens de toutes les régions, origines et catégories sociales autour des valeurs fondatrices de la République de Côte d'Ivoire que sont l'union, la discipline et le travail. Dans ce sens, nous comptons initier des activités de sensibilisation et de promotion du genre en politique. Notre orientation politique sera pour l'intérêt supérieur de notre pays.

Dans une Côte d'Ivoire où de nombreux mouvements politiques existent déjà pensez-vous l’ANCI nécessaire? Quelle est votre offre politique ?

Je pense que je ne suis pas un visage inconnu dans notre arène politique. J'ai commencé la politique à l'âge de 15 ans aujourd'hui j'ai environ 40 ans. Je sais toujours où je vais. J'ai géré plusieurs organisations de jeunesse et j'ai fait la politique au haut niveau. Quand vous avez participé à des réunions de Bureaux politiques dans votre vie cela veut dire que vous ne faites plus la politique du quartier. L'objectif de ce mouvement politique n'est pas de rivaliser avec les autres mouvements existants. Je pense que les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas de problème d'ailleurs, je suis ami avec presque tous les jeunes leaders du pays et de tous obédiences politiques. On ne vient pas pour inventer les choses mais je peux assurer que ce mouvement sera une valeur ajoutée. Notre offre politique c'est tout simplement une autre manière de faire la politique.

Très souvent nos devanciers ont limité les jeunes dans leur manière de faire. Ils utilisent seulement les jeunes pour remplir les espaces. Nous disons non et non. C'est dans ce sens je salue le président de la République, son Excellence Alassane Ouattara qui responsabilise de plus en plus les jeunes dans tous les domaines. Nous avons un chronogramme d'activités qui bien garni. À long terme nous comptons œuvrer pour avoir des élus issus de nos rangs et s'il le faut, appeler à voter le meilleur candidat pour notre pays en 2025. Mais nous n'allons pas sauter les étapes.

Votre mouvement se définit-il comme proche de l’opposition ou du pouvoir ?

Nous sommes Alliance Nouvelle pour la Côte d'Ivoire. Mais nous apprécions les aimons les actions du président de la République. Actuellement il n'y a pas meilleur dans l'espace politique ivoirien que le président Ouattara. Ce n'est pas du griotisme de dire que nous avons un président excellent. On ne l'a pas forcément compris au même moment mais ces actions confirment chaque jour que le président est une chance pour le pays et l'Afrique et je suis convaincu que ceux qui le combattent aujourd'hui comme moi je l'ai combattu hier le regretteront un jour. Il impose simplement le respect de par ses actions quotidiennes. Si actuellement nous devrions faire un choix, sa sera évidemment le choix du président de la République puisqu'il est le meilleur à l'heure actuelle.

Vous avez été chargé de mission de Marcel Amon-Tanoh qui a entretemps quitté Alassane Ouattara. Quels sont aujourd’hui vos rapports ?

Marcel Amon-Tanoh est un grand homme et un grand serviteur de l'État.  Lui et son grand frère ont eu un petit moment de turbulence mais je pense que ce qui les unis est plus fort que ce qui peut les diviser et je crois que le bon Dieu permettra qu'ils continuent l'aventure ensemble

Quel est votre commentaire sur la participation des jeunes à la vie politique de la Côte d’Ivoire ?

La Côte d'Ivoire est notre bien commun. Quel que soit ce que nous allons donner à ce pays, nous passerons comme Houphouët-Boigny. Je voudrais dire à mes camarades jeunes que d'arrêter d'être manipulé par les politiciens et de tourner le dos à la violence. Chaque fois que nous allons connaître des crises, c'est l'avenir d'un jeune qui est hypothéqué.

Ce qui emmène un jeune au toit du monde c'est son talent, sa persévérance, son endurance mais surtout son travail. Un intellectuel mal formé est un vrai danger pour son pays.  Formons-nous avant de s'engager en politique pour ne pas toujours placé les bâches et les chaises. Le samedi 06 Novembre, nous allons faire notre sortie officielle. Et nous invitons les jeunes engagés à venir prendre leur place dans ce nouveau mouvement politique. La Côte d'Ivoire de demain c'est nous.