14 sep 2021 - 12:10
Par Gnamien Attoubré
Les conséquences du réchauffement climatique sont néfastes. Ainsi, lors de la conférence sur le climat (COP21) qui s’est tenue en décembre 2015 à Paris, le monde s’est fixé l’ambitieux objectif de limiter ce réchauffement en dessous de 2 degrés. Même si l’Afrique pollue moins que les pays industrialisés, l’effort dans cette lutte doit être commun et universel d’autant plus qu’il s’agit de l’avenir de toute la planète.
Dans le but de mettre les journalistes à contribution dans cette lutte, un séminaire de renforcement de capacité à l’attention de ces derniers a été organisé à Jacqueville du 07 au 10 septembre 2021. Cette rencontre initiée par le Réseau des Femmes Journalistes et Professionnelles de Médias de Côte d’Ivoire (ReFJPCI) était soutenue par le Programme des Nations Unies Pour le Développement (PNUD). Cette initiative a également bénéficié de l’appui institutionnel du ministère de l’environnement et du ministère de la femme.
Dans son discours d’ouverture, Agnès Kraidy, Présidente du ReFJPCI a insisté sur la nécessité pour les journalistes d’avoir une grande maitrise des sujets afin de les aborder avec force et autorité.
« La force du journaliste est dans sa culture, sa curiosité, son ouverture d’esprit et sa capacité à se remettre en cause. Car écrire, c’est savoir plus que ne sait celle ou celui qui nous lit, nous écoute. Le journaliste doit donc toujours trouver le temps de se former pour mettre ses connaissances à jour. Surtout face à la mutation du monde et aux changements de tous ordres. », a-t-elle déclaré.
Poursuivant, elle a mis un point d’honneur sur la question du genre en relation avec le réchauffement climatique. «Les femmes sont touchées de manière disproportionnée par les changements climatiques et les catastrophes, à cause du rôle qu'elles jouent dans l'approvisionnement en eau et nourriture de leurs familles et parce qu'elles dépendent souvent des ressources naturelles pour leur subsistance.
En même temps, les liens étroits des femmes avec l'environnement et leurs rôles dans la gestion des ressources naturelles en font des agents du changement dont les connaissances et compétences peuvent renforcer la résilience au changement climatique et aux désastres. », A-t-elle soutenue avec d’ouvrir la session.
Tout au long de ces jours de formation à la fois théorique et pratique, les participants ont été formés sur plusieurs modules. Ce qui a permis une bonne compréhension des concepts Genre et Changements Climatiques.
Notons que les participants de ce séminaire ont décidé de mettre en place un cadre de collaboration afin de mieux unir leurs efforts en vue de prendre toute leur place dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du genre.
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