Promotion de la cohésion sociale : le centre ESD forme sur la gestion des conflits

Du 02 au 04 septembre 2021, le centre ESD a organisé un séminaire de formation à l’endroit de 40 jeunes issus des sous-quartiers Agnikro d’Abobo et Pays-bas de Yopougon. Ces derniers ont été instruits sur les mécanismes de prévention et de résolution des conflits.

Par Malick Sylla

Renforcer les capacités des jeunes sur les mécanismes de prévention et de résolution des conflits afin de faire d’eux des acteurs de paix au sein de leur communauté. Tel est l’objectif du séminaire de formation qui s’est tenu du 02 au 04 septembre à Adiopodoumé.

Au cours de ce séminaire, les participants ont été instruits sur la notion de conflit ainsi que ses caractéristiques. Les formateurs Magloire N’déhi, Aquilas Yao et Gnamien Attoubré ont insisté sur le fait que le conflit pris au sens strict du terme désigne une mésentente, une mésentente entre de protagonistes. Ainsi, contrairement à certaines conceptions, le conflit n’est pas forcément violent et a dans ce cas, un caractère neutre. Il peut avoir à la fois des effets négatifs comme positifs.

Après cette première phase introductive, les participants ont eu droit à une formation sur la mise en place et l’animation d’un système d’alerte précoce en vue de prévenir les conflits communautaires. Cette étape a été animée par Bilé Eugène membre de l’Observatoire la solidarité et de la cohésion.

La dernière étape était axée sur la compréhension des méthodes alternatives de résolution des conflits (MARC) que sont la médiation, l’arbitrage, la négociation, et la conciliation.

Il est à noter qu’un accent particulier a été mis sur la médiation. Un mécanisme adapté pour la gestion des conflits communautaires. A ce propos, les formateurs ont évoqué sur les étapes de la médiation. Il s’agit successivement de l’introduction, le récit, l’identification du problème, l’accord et la cohésion.

Aussi, ils ont insisté les qualités que le médiateur doit avoir. A ce propos, il a mis un point d’honneur sur : le respect, l’écoute, l’impartialité, l’empathie etc.

Aussi, Gnamien Attoubré a animé une séance de formation sur la communication non violente. Une démarche qui permet d’établir des relations pacifiques basée sur l’observation, l’expression claire des sentiments et besoins et des demandes à la fois concrètes, précises et réalisable. Sur ce point, il a invité à participants à éviter de tomber dans les jugements et les discours aliénant qui empêche d’établir une communication sereine et constructive.

Cette formation à la fois théorique et pratique a permis aux participants d’acquérir les connaissances nécessaires afin de mener des actions en vue de consolider la cohésion sociale dans les leurs différentes communautés.