01 déc 2020 - 10:48
Par Joakim Attoubré
L’élection présidentielle de 2020 qui devrait mettre fin à une longue série de crise a plongé le pays dans une spirale de violences. Les affrontements qui ont eu lieu dans plusieurs localités ont fait officiellement 85 morts et 484 blessés.
Pour tenter de détendre l’atmosphère, le gouvernement a décidé d’ouvrir un cadre de dialogue avec l’opposition ivoirienne. Dans cette dynamique, une rencontre s’est tenue entre le Président élu Alassane Ouattara et son alliée d’hier devenu son rival, le Président du PDCI-RDA le 11 novembre 2020.
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Malgré ces efforts d’ouverture au dialogue, la quasi-totalité des revendications de l’opposition restent sans suite. En effet, alors que des leaders de l’opposition croupissent toujours en prison, un mandat d’arrêt a été émis par les autorités ivoiriennes contre l’ancien président de l’assemblée nationale Guillaume Soro. C’est dans ce contexte délétère que des violences ont été enregistrées le lundi 30 novembre 2020, des personnes non-identifiées ont mis le feu à un autobus de la SOTRA ainsi que plusieurs autres véhicules dans la commune de Yopougon. Des scènes déjà vécues il y a de cela quelques semaines.
Alors que la Côte d’Ivoire aborde le dernier mois de l’année 2020, les Ivoiriens se préparent pour les fêtes de fin d’année. Pour la sécurité des citoyens, il est urgent de trouver des solutions idoines afin de mettre fin à ces violences.
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