Violences sur le campus de Cocody : Des étudiants désertent les chambres

Après les violents évènements du mardi 20 octobre qui ont troublé le campus universitaire de Cocody, plusieurs résidents de la cité universitaire de Cocody décident de rentrer en famille. Contactés par notre rédaction, ils ont partagé leurs inquiétudes.

Par Hardine Loba

On pourrait dire qu’il y’a eu plus de peur que de mal. Après une journée agitée, les étudiants de l’université Felix Houphouët Boigny ainsi que les résidents de la cité université reprennent peu à peu leurs habitudes. Cependant des questions restent sans réponses quant aux circonstances de ces troubles. C’est ce doute persistant qui a occasionné le départ de certains résidents du campus de Cocody qui ont affirmé ‘’ne pas se sentir en sécurité’’.

« La situation à laquelle nous avons assisté hier m’a littéralement choqué. Après les rumeurs que nous avons entendues j’ai préféré être prudente. J’ai donc contacté ma famille et je pense qu’il serait mieux de rentrer en famille le temps que les choses rentrent dans l’ordre » a déclaré A. Kassi, étudiante qui occupe une chambre dans la cité universitaire.

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Comme notre témoin, de nombreux étudiants, sacs de voyages et matelas sur la tête ont décidé d’évacuer le centre universitaire qui, selon plusieurs sources a été « attaqué par des individus armés de machettes ».  

Certains étudiants, plus optimistes, ont quant à eux décidé de rester et observer l’évolution de la situation. « Après l’intervention de la FESCI, tout est redevenu normal. La soirée d’hier mardi, les syndicalistes ont fait la garde pour nous rassurer. Et finalement il n’y a pas eu de tensions grâce à Dieu » a indiqué une résidente.

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L’insécurité sur le campus due aux récurrents actes de violence reste une préoccupation majeure au sein de l’espace universitaire. Pour l‘heure, les troubles ont laissé place à l’accalmie et les étudiants reprennent peu à peu leur habitude.

Invité sur le plateau de Life Tv, Touré Mamadou, ministre ivoirien de la Jeunesse a fait des précisions sur l’identité de ceux qu’on pourrait qualifier « d’assaillants ».

« Ceux qui étaient sur le campus étaient des voyous qui ont été arrêtés et mis à la disposition de la police », a-t-il fait savoir.