12 déc 2020 - 00:00
Par Antoine Kobenan
L’objectif majeur de cette rencontre était de faire la promotion des droits humains pour les cas de violences basées sur le genre et aboutir à la mise en œuvre d’un dispositif qui apporte une réponse communautaire aux cas de violation des droits humains ainsi qu’aux problèmes de stigmatisation et de discrimination que rencontrent les populations.
Boua-II Louis, vice-président du Conseil d'administration d’Alliance Côte d’Ivoire a réitéré ses remerciements à l’endroit de tous les participants présents à ce village communautaire. A l’en croire, cela démontre l’intérêt accordé à la problématique de la protection des droits humains en général et de celle des populations clés et autres, toutes vulnérables en particulier.
« Le choix porté sur le Sud Comoé vient d’une analyse avec le ministère de la femme et de la promotion des enfants qui est en charge de la lutte contre les violences basées sur le genre, qui a réalisé que la zone du sud Comoé bénéficiait de peu d’intervention en matière des droits », a expliqué le membre de l’équipe de direction d’Alliance Côte d’Ivoire.
« Ce village communautaire sur les droits humains est l’occasion de vous présenter entre autres des cas de violations des droits humains dont sont victimes des populations vulnérables et contribue aux renforcements des capacités techniques dans l’organisation communautaire et des bénéficiaires »,a-t-il dit.
Lors de cette activité, Alliance Côte d’Ivoire a réaffirmé sa volonté de contribuer à l’amélioration de l’accès au service de prévention et de prise en charge du VIH et de la tuberculose chez les populations vulnérables. L’organisation entend accompagner les efforts du gouvernement et des partenaires dans la mise en œuvre de programme pour la promotion de santé et de développement au niveau communautaire.
Pour sa part, Coulibaly Madiarra, Directrice Exécutive de Alliance Côte d’Ivoire a souligné les actions entreprises par l’ONG dans le cadre de la lutte contre les VBG. « Nous avons travaillé pour mettre en place des plateformes de lutte contre les violences basses sur le genre qui regroupent aussi bien les centres sociaux, les commissariats, les autorités administratives les ONG, et le ministère de la Santé », a-t-elle dit.
Notons qu’Alliance Côte d’Ivoire, dans le cadre des actions en faveur des droits de l’Homme a déjà mené des sessions de renforcement de capacités à l’attention de 44 agents des forces de police. L’organisation a également porté assistance à 162 victimes et a appuyé 16 organisations de la société civile.
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