23 juil 2020 - 23:36
Par Arsène Konan
Depuis janvier 2017, la Côte d’ivoire est secouée par des mutineries perpétrées par une partie de la grande muette. Réclamant leur « prime de guerre », 8400 soldats (chiffre officiel annoncé) ont fait crépiter leurs armes à plusieurs reprises.L’État de Côte d’ivoire a dû débourser plus de 100 milliards (chiffre officiel) pour satisfaire le contingent des « 8400 ».
Au dénouement de la dernière mutinerie survenue du 12 au 15 mai 2017, 6000 ex-combattants « démobilisés » ont, à leur tour, entamé des manifestations à Bouaké, Abidjan et Korhogo.Ils réclament, eux, 18 millions de francs CFA par personne au titre de primes qu'ils n'auraient pas reçues, et au nom d'une certaine égalité de traitement avec les mutins, leurs anciens compagnons d'armes de la rébellion. Leurs manifestations seront vigoureusement dispersées par la police, occasionnant la mort de quatre personnes (Gouvernement).
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Au moment où les ivoiriens pensent avoir une quiétude définitive, voilà qu’ils sont réveillés ce samedi 15 juillet 2017par des coups de feu d’armes automatiques, à Abidjan et Korhogo. Dans un communiqué de l’Etat-major des armées, l’on attribue cette situation à un mouvement d’humeur de « soldats indélicats ». Si l’on y associe la crise interne au sein de la coalition politique au pouvoir, tout porte à croire que le pays n’est pas à l’abri de nouveaux remous socio-politico-militaires.
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