22 jan 2021 - 14:49
Par Joackim Attoubré
Le mot d’ordre de désobéissance civile ainsi que le boycott des élections présidentielles de 2020 lancés par l’opposition ivoirienne ont entaché l’élection du président de la République.
Après son élection toujours contesté, le président Ouattara vise certainement à consolider la légitimité de son pouvoir en raflent le maximum de siège à l’assemblée nationale. Ainsi, l’enjeu est de taille pour le RHDP. Mais visiblement, l’opposition a décidé de lui faciliter la tâche.
L’opposition se divise
La lutte contre le troisième mandat du président de la République Alassane Ouattara aura le mérite de réunir toute l’opposition ivoirienne. Cette dernière qui compte prendre toute sa place dans la vie politique avait pour intention d’aller à l’élection législative en front uni afin de prendre le contrôle du pouvoir législative.Mais, les ‘’guerres’’ de positionnement ont fragilisé en peu de temps cette unité. Charles Blé Boudé et Guillaume Soro ont d’ores et déjà appelé leurs partisans à ne pas prendre part à ce scrutin.
Le front populaire Ivoirien de Pascal Affi N’guessan a récemment dénoncé ce qu’il qualifie de ‘’méthodes dilatoire’’ de la part de son allié du PDCI-RDA. Aujourd’hui, le match qui devrait se jouer entre le pouvoir et l’opposition va aussi se jouer à certains endroits entre des factions de l’opposition.
Quand l’opposition n’arrive pas à s’accorder sur le minimum
Le fait que l’opposition se divise à l’approche de ces élections donne plus de chance au parti au pouvoir. En effet, ces divergences pourraient déboucher sur une division des voix des anti-Ouattara, permettant ainsi au RHDP de remporter des sièges dans des fiefs supposés de l’opposition.
Déjà majoritaire au Sénat où le tiers des membres est nommé par Alassane Ouattara, le RHDP devrait conserver sa majorité à l’Assemblée nationale et de ce fait au parlement.
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