14 oct 2020 - 06:12
Par Attoubré J.
A quelques semaines de la présidentielle du 31 octobre, le débat se poursuit autour de la candidature d’Alassane Ouattara Jugée « anticonstitutionnelle » par l’opposition cette décision du chef de l’Etat a débouché sur des manifestations de protestations qui ont fait une quinzaine de morts.
Ue situation qui inquiète la communauté internationale. Dans ce sens, du 04 au 07 octobre 2020, une mission conjointe CEDEAO-UA-ONU était sur les bords de la lagune Ebrié afin d’apprécier la situation.
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En outre, un débat sur la Côte d’Ivoire a eu lieu au parlement européen le mardi 13 octobre 2020. Lors de cette rencontre, Marie Aréna, Présidente de la commission des droits de l’homme de cette institution a qualifié le scrutin à venir « d’élection sous haute tension » en Côte d’Ivoire.
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« Le troisième mandat qui est anticoncurrentiel, l’exclusion de l’opposition dont Gbagbo et Soro, la non-indépendance de la justice mais également le fait que la CEI soit non inclusive. » sont, selon la députée, principales raisons de ces tensions.
De plus, elle a évoqué la question des droits de l’homme. « La Côte d’Ivoire bien qu’ayant fait pas mal de progrès en matière de développement économique, reste un pays dans lequel la question des droits de l’homme est particulièrement inquiétante avec des arrestations arbitraires, la limitation de la liberté d’expression. », a-t-elle ajouté.
Notons que contrairement à l’élection présidentielle de 2010, il n’y aura pas d’observation électorale européenne lors du processus en cours en Côte d’Ivoire.
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