03 jan 2022 - 09:50
Par Kouadio Néhémie
Chaque jour, nous saluons notre prochain par une expression consacrée;" Bonjour", C'est une marque de civilité et de respect qui agrémente notre quotidien, Au-delà de la salutation, nous voudrions qu'autrui passe une bonne journée
Après 365 jours, la joie du bonjour se décuple de façon exubérante voire explosive, Jugez-en par le spectacle et la cohue du 31 décembre à minuit, "Bonne Année ‘’ ! Cette exclamation à une échelle, est le reflet de sentiments insaisissables.
Et c'est ici la substance de nos propos, On peut oublier de saluer le voisin un matin, ce n'est pas grave, Mais l'ignorer à l'aube d'une année, devient préjudiciable, Il y a comme une contrainte à dire bonne année, On salue parfois à contre cœur, L'hypocrisie s'y est invitée, devenue d'autant plus hilarante qu'elle fait couler tout un fleuve de vœux parfois surréalistes. Nous disons des choses auxquelles nous-mêmes ne croyons pas.
Revenons à nous-mêmes en ayant de la mesure et du réalisme dans nos vœux de nouvel an. Nous savons que nos souhaits sont irréalisables. Surtout, qu'on se le tienne! Les années qui viennent ne seront pas meilleures que celles déjà vécues. Ce n'est pas de la prophétie, sauf providence. A y voir de près, l'humanité est en déliquescence, pour ne pas dire en putréfaction. Cela est inexorable. Quand un corps se décompose, les chimistes peuvent y remédier. Mais si c'est l'humanité, les chimistes y compris, qui peut la secourir?
Je vois des prosélytes m'interpeller. Mais le chimiste "Outre Ciel" a déjà arrêté la sentence. Que pouvons-nous faire?
Bonne Année à tous!
Réagissez à cet article