30 aoû 2021 - 07:40
Par Gnamien Attoubré
Chaque contrée dispose d’importantes potentialités et ses particularités. Visiter les villes de l’Eléphant d’Afrique est un régal et un moment de pure communion avec une végétation verdoyante.
Parti d’Abidjan aux premières heures du jour avec pour objectif de rallier Koun-Fao, le véhicule emprunte dans un premier temps une belle voie très praticable. Au milieu de cette nature nourricière; de belles sonorités ivoiriennes nous accompagnent.
Lire aussi: Jacqueville: Cité touristique et royaume tu tricycle
Après quelques trois heures de voyage, nous voici à Abengourou. L’une des plus belles villes de l’est de la Côte d’Ivoire. Le voyage est long. Alors, il nous faut marquer une pause pour reprendre des forces. M. Koné ‘’le chauffeur philosophe’’ du haut de ses 17 années d’expérience dans la conduite connaît ce trajet comme sa poche. Il sait donc qu’il y a encore du chemin…
Un calvaire avant une belle cité
Il ne faut pas perdre trop de temps surtout que la suite du voyage réserve un vrai calvaire. Après Agnibilékro, le véhicule aborde un chemin rocailleux. Parler de nid de poule c’est faire de l’euphémisme.
En vérité, ce sont de vastes champs de patates qui se sont formés sur cette route. À chaque mouvement de roue, une véritable montagne de poussière se lève. Il faut donc aller lentement pour arriver surement.
Lire aussi: Royaume de l’Indénié : Une richesse culturelle au goût « féminin »
Sur ce tronçon, l’adage qui dit que « la route précède le développement » se conjugue avec pragmatisme. Tout de suite, on se rend compte que même si ‘’on ne mange pas goudron’’, le goudron permet souvent de manger car il favorise l’écoulement des produits agricoles tels le cacao, l’anacarde ainsi que les produits vivriers de tous genres produis à Koun-Fao et dans ses environs.
Fort heureusement, des travaux sont en cours pour mettre fin à ce calvaire. En attendant, les populations sont obligées de s’accommoder avec les dures réalités que cette situation leur impose.
Réagissez à cet article