2020, une année à vite oublier !

2020. Année noire. 2020 Année macabre. Cette période a été difficile pour l'humanité avec notamment la pandémie du covid-19 qui l’a ébranlée dans ses fondements.

Daniel Coulibaly

L'année 2020 mérite sa place dans la liste des périodes sombres de l'histoire de l'humanité. A un mois de sa fin, beaucoup n’ont qu’une seule idée : oublier le plus rapidement possible ces douze derniers mois.

A travers le monde, il y a eu de grandes pertes. Le covid-19 a fauché de nombreuses personnes célèbres  ou plus anonymes.Tristesse.

Le styliste japonais Kenzo Takada, l'écrivain chilien Luis Sepulveda, Patrick Devedjian, l'ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, l'acteur Mark Blum...tous sont morts du coronavirus.

Relativement épargnée par la pandémie, l’Afrique a cependant eu son lot de « morts importants ». Dans le monde sportif, des fils du continent ont succombé à la Covid-19. Ce virus a arraché à l'affectation des siens Pape Diouf, ancien président de l'Olympique de Marseille, reconverti en consultant sportif.

Décédé à Dakar, le 31 mars 2020. Le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Augustin Sidy Diallo, décède aussi du coronavirus, le samedi 21 novembre 2020. Au plan musical, l'Afrique a perdu, le 24 mars 2020, le grand saxophoniste Manu Dibango(86 ans).

Au plan politique, il y a déjà d'énormes pertes dues au coronavirus. Le président Burundais, Pierre Nkurunziza, est mort de la maladie à coronavirus, le mardi 9 juin 2020. Le directeur de cabinet du président Muhammadu Buhari, Abba Kyari, est décédé également après avoir contracté le virus apparu à Wuhan.  Le 12 novembre 2020, l'ancien président Ghanéen, Jerry Rawlings, n'a pu résister à ce mal.

 

L’économie et la vie sociale désorganisées

 

Avec l'apparition " brutale" de la pandémie du Covid-19, l'économie mondiale a été mise à l'épreuve. Selon la Banque mondiale, elle se trouve dans sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale. L'institution financière partage ses inquiétudes dans sa dernière édition semestrielle des perspectives économiques mondiales publiée en juin 2020. Elle prévoit une baisse du PIB mondial de 5,2% en 2020, contre un rebond de 4,2% en 2021. Un taux de croissance 3,9% dans les économies avancées et 4,6% dans les économies émergentes et en développement.

Le monde du travail a connu des difficultés avec la fermeture de plusieurs entreprises. Conséquences immédiates : perte de milliers d'emplois... Chômage pour les uns et télétravail pour les autres.

Même les habitudes les plus banales comme se serrer la main ou prendre dans ses bras un parent ou un ami sont devenues rares du fait des mesures barrières. Les amoureux de sport doivent se contenter de stades vides. Que dire du Showbiz qui a été amputé cette année de nombreux festivals, concerts et spectacles. Une année éprouvante à tous les niveaux. En attendant les annonces sur l’efficacité des différents vaccins se poursuivent…