Pour protester contre l’incendie du marché de la ville, des populations de Soubré ont mis le feu hier, mardi 6 février 2018 aux locaux de la mairie ainsi qu’au domicile du maire de la ville. Selon les premiers témoignages recueillis, les auteurs de ces actes accusent les autorités municipales d’être responsables de l’incendie du marché central.
Pascal Affi N’Guessan et Sangaré Abou Drahamane, affichant le même point de vue sur un sujet, cela n’arrive pas souvent. Les leaders des deux camps rivaux au sein du Front populaire ivoirien (FPI) sont d’accord pour une réforme de la Commission électorale indépendante. Lors d’une conférence de presse organisée au siège du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP) à Cocody, Pascal Affi N’Guessan, président légal du FPI s’est exprimé en faveur d’une nouvelle Commission électorale.
Il faut entendre par « crimes de guerre », une violation grave des règles de conduite à adopter en période de conflits armés, et notamment la protection des civils, des membres d'organisations humanitaires, des blessés ou encore, des prisonniers de guerre. Ces règles sont consignées dans la convention de Genève. Le Statut de Rome, l’acte fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), définit également ces crimes à son article 8.
Détenu à la Cour pénale internationale (CPI) depuis bientôt 7 ans, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo poursuivi pour quatre chefs d’accusation de crimes contre l’humanité pourrait voir l’horizon s’éclaircir. En effet, généralement bien informé, le site français Mediapart a fait savoir dans un article mis en ligne le 15 février 2018 que Fatou Bensouda, procureure de la Cour serait favorable à une requalification des charges dans cette affaire.
La journée à la Cour pénale internationale (CPI) a été plutôt calme en ce qui concerne le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Présent au prétoire pour son troisième jour d’audition ce mercredi 27 septembre 2017, Philipe Mangou, ex-Chef d’Etat-Major des armées ivoiriennes a été interrogé par Eric Mc Donald, substitut du procureur.
« L’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’Hommes forts ». Cette phrase de l’ancien président américain Barack Obama est certes courte mais éminemment lourde de sens pour notre continent. Plusieurs décennies après les indépendances, l’Afrique peine toujours à asseoir de puissantes institutions. La Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette situation. Commission électorale indépendante, Conseil Constitutionnel, Cour suprême…
Ville clé pour le tourisme ivoirien avec ses plages et surtout son quartier historique, Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’UNESCO est une ville qui attire. Cité cosmopolite, la ville dirigée par Jean-Louis Moulot est cependant le théâtre d’un système de racket odieux savamment orchestrée par les forces de l’ordre au mépris de la sécurité des populations.
Suite à une gifle qu’il aurait administrée à une policière, le vendredi 26 janvier, M.Yah Touré, député RHDP (issu du PDCI) a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance d’Abidjan, avant d’être relâché, quelque heures plus tard. Cette relaxe a étonné plus d’un ivoiriens. Et pour cause ; le procureur de la république, M. Adou Richard, avait mis en examen le député pour « outrages » et « violences sur agent de police, dans l’exercice de ses fonctions ».